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La Demoiselle de Porcelaine

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Automnus's avatar
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 La Demoiselle de Porcelaine.



 Il était une fois, il y a quelque temps, un homme nommé Pygmalion qui travaillait dans un atelier de porcelaine non loin de Limoges. Il n'était qu'ouvrier dans cette fabrique mais Pygmalion était de loin le meilleur porcelainier du monde. Il pouvait lui donné n'importe quelle forme, il pouvait la rendre aussi fine que de la dentelle et aussi brillante qu'un miroir. On lui disait même qu'avec son talent il pourrai lui donné vie. Naturellement cela est impossible ... enfin cela l'était. Malgré sa notoriété et son talent, Pygmalion ne pouvait vivre heureux car il lui manquait une chose, que tout être humain cherche désespérément chaque jours, dans la réalité comme dans les rêves : l'amour. En effet notre cher Pygmalion vivait seul et triste dans une belle maison dans la campagne française. Pourtant il a cherché durant des années LA femme parfaite à ses yeux mais en vain.

  Un jour, un riche limogois vint demander un statue de porcelaine représentant une femme afin de décorer son jardin dans un vieux quartier de Limoges. Ce noble lui proposa un très bon prix pour un statue aussi "courante". Pygmalion ne pu qu'accepter. Il commença alors à façonner une silhouette de femme dans un bloc d'argile. Rien de bien particulier, ni trop grosse, ni trop maigre, ni très grande, ni très petite. Le client passa voir le début du travaille qui dépassait déjà toute ses espérances. Il voulait absolument cette femme dans son jardin confiât-il à Pygmalion. Le porcelainier passa au visage, il lui fit de grand yeux, protégés par de magnifique sourcil. Il lui donna une belle petite bouche ainsi qu'un nez très fin et très féminin. Pygmalion trouva d'ailleurs étrange qu'il l'a trouve si belle. Par la suite il lui fit de beau et long cheveux qui touchaient les belles épaules de la demoiselle. Le créateur commença à affiner le corps de la belle, il lui fit de belle anche ainsi qu'une poitrine tout sauf vulgaire. En finissant les derniers détails du corps, allant des ongles de mains au réalisme des chevilles, Pigmalion se rendu compte qu'il venait de faire un vrai chef-d'oeuvre pour ce riche limogois. Il fini par couler la porcelaine dans un moule de la demoiselle en négatif puis fit cuire le tout. Et le résultat fut tout aussi beau, magnifique et 
majestueux que l'espérait l'artiste. Lorsqu'il l'a montra au client, celui-ci fut presque choqué par la beauté saisissante de la statue. Il demanda alors à ce qu'on le laisse seul à seul avec le chef-d'œuvre afin de mieux "admirer" la sublime beauté de la femme. Soudainement Pygmalion ce sentir triste d'abandonner son œuvre, comme si il se sentait proche de celle-ci. Le noble ressortir alors et demanda quand est ce qu'il pouvait la mettre dans son jardin. Le porcelainier en profitât pour la garder encore un jour ou deux en disant finir les derniers détails.

 Il était au alentour de minuit lorsque Pygmalion entra discrètement dans l'atelier, il trouve sa belle non loin de la porte. Elle scintillait de mille feu sous un rayon de lune qui traversait un velux du toit. La jeune femme se tenait la, droite mais élégante, entièrement nue. L'artiste ne pu s'empêcher d'admirer sa statue durant de long heures c'est alors qu'il commença à l'aimer passionnément, il ne voulait plus la donné à cet homme, il la voulait pour lui, car il en était fou amoureux. Il ne cessa de retarder la livraison afin de continuer d'observer sa belle la nuit c'est alors que lors d'une soirée de nouvelle lune, l'impossible devint réel. La femme fixait Pygmalion. Si il bougait sa tête tourné aussi. Pourtant il n'y avait aucun mécanisme dans la demoiselle, c'est alors qu'elle ouvrit doucement la bouche pour demander gentiment de quoi s'habiller car elle avait un peu froid. Le porcelainier s'exécuta en s'étonnant. Il lui tendu un grand manteau qui avait dérobé à une autre statue du magasin. La demoiselle gênée descendit de son socle pour l'attraper et remercia grandement Pygmalion. Puis, intriguée par ce gentilhomme, elle lui demanda qui il était. Le porcelainier se présenta toute en finesse et en modestie malgré le faite qu'il se disait "créateur de sublime beauté".

  Il parlèrent jusqu'au petit jour dans l'atelier de porcelaine jusqu'à l'arrivée des employés. Le propriétaire du magasin fut très étonné de voir Pygmalion si tôt dans l'atelier. C'est alors que le riche Limogois débarqua dans l'atelier en réclamant sa statue. Pygmalion retarda encore l'échéance d'un jour car il souhaite encore parlé à la belle. La bourgeois reparti très énervé. Pygmalion alla rencontrer la statue et lui dit qu'il devait la livrée demain cher l'acheteur. La jeune femme lui répondit qu'elle ne voulait pas partir, qu'elle était heureuse ici parmi les autres statues, qui, même si elles sont froides comme la glace et sans vie comme les pierres, elle se sentait proche de celles-ci. Et puis, elle ne voulait pas laisser Pygmalion car elle l'aime beaucoup. Ému par ses mots, l'artiste l'enlaça durant de longues minutes, une légère larme de porcelaine liquide coula sur la joue de la belle, puis tomba et s'écrasa sur le vieux sol de l'atelier. Pygmalion puis sentir une petite pulsation dans la poitrine glaciale de la jeune femme. Puis le porcelainier regarda la statue et lui avoue qu'il ne voulait pas la laisser non plus. Il lui promi de venir la chercher cette nuit et ensemble s'enfuir loin d'ici. 

  Pygmalion entra dans l'atelier sans faire de bruit. Il trouva sa belle dans l'entrée, comme d'habitude. Il lui demanda si elle était prête. C'est alors que le couple entendit un bruit de fenêtre brisée. Ils sursautèrent. Un petit individu assez enveloppé venait d'entrer dans l'atelier. Il aperçu alors Pygmalion et la statue serrés l'un à l'autre. Ils fut très étonné de voir la statue bougé. Il s'approcha et en même temps le couple recula. Il dit que c'était incroyable, qu'elle dépassait ses plus belles espérances. Il ordonna qu'on la lui donne, il dit qu'il avait payé pour elle donc qu'elle lui revenait de droit. Il s'approcha encore et alors qu'il n'était qu'à un mètre de la merveille, Pygmalion s'interposa. L'homme demanda à l'artiste qu'est qu'il faisait.

<< Vous ne partirez pas avec elle !! >> dit le porcelainier. 


  Il attrapa la main de la statue et la tira vers le fond de l'atelier. Le voleur sortit alors un vieux pistolet et tire plusieurs coups de feu en les poursuivant. Pygmalion et la statue réussirent à le semer dans le dédale qu'était le bâtiment. Ils montèrent au troisième étages, là où l'on entreposait les porcelaines qui sortaient du four. Ils s'arrêtèrent devant une fenêtre qui donne sur l'extérieur. La statue demanda à Pygmalion pourquoi il s'était interposé, pourquoi il avait protéger une simple statue. Celui-ci lui répondit qu'il l'aimer, qu'il la trouvait parfaite. Elle l'embrassa amoureusement sous le regard de la lune, puis elle lui dit que son nom était Galatée et que elle aussi l'aimer. Le petit homme arriva alors tout essoufflé en braquant son arme sur Pygmalion. Il leur ordonna de se rendre ou sinon il tuera le porcelainier. Pygmalion prit alors la parole pour annoncer qu'il était déjà condamné et tentant de cacher le sang qui coulé de son flan gauche. Il avait était touché par une balle en protégeant Galatée. Alors ensemble, comme un seul être, ils dirent que si ils ne pouvaient pas s'aimer comme Venus leur en à donner la chance, alors leurs vies seraient à jamais gâchées. Ils s'élancèrent alors de la fenêtre du troisième étages avant de tout les deux se priser comme deux misérable vase de porcelaine fine.
Une petit réécriture du fameux mythe de Pygmalion et de Galatée (Wikipedia : fr.m.wikipedia.org/wiki/Pygmal…).
Bonne rentrée à tous et bonne lecture.
© 2015 - 2024 Automnus
Comments2
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Sermonius's avatar
Juste quand je poste ma réécriture du mythe !! Voleur !! :D (Big Grin) 

Alors si je puis me permettre, retravaille ta mise en page. Les gros paver sur un écran d'ordi, c'est parfois suffisant pour faire fuir le lecteur.

Très bon texte au demeurant.